Le miracle du coran : la révélation inimitable
La nature inimitable du Coran continue d’être la preuve la plus convaincante que Mohammed ﷺ était, en fait, le dernier prophète de Dieu. Le prophète avait affirmé que le Coran continuera a être le miracle qui guidera les gens vers l’islam jusqu’a la fin des temps :
Cela ne veut pas dire que le prophète ﷺ n’avait aucun autre signe (comme accomplir des miracles physiques ou prévoir des événements futurs), Bien au contraire , L’implication ici est plutôt que le Coran est lui même porteur de preuves et de miracles qui seraient expérimentés de première main par les générations successives . particulièrement efficace pour guider les gens vers la foi au fil du temps.
Le Coran se présente comme le discours littéral de Dieu (9:16) et affirme que rien de tel ne sera jamais produit (17:88). Cette inimitabilité est multidimensionnelle et nous avons choisi quatre de ces dimensions pour cet article tout en abordant les «explications alternatives» posées par certains critiques dans leurs tentatives de nier les origines divines du Coran.
Un chef-d’œuvre Littéraire et un miracle d’éloquence
Les miracles des prophètes et le contexte de leur mission
Chaque prophète a été doté de signes et de miracles qui étaient particulièrement impréssionnant pour ceux qui recevaient le message :
- Chez les anciens Égyptiens , ce fut la magie , Mois psl a reçu des miracles qui ont soumis les sorciers du pharaon : changer un baton en Serpent , la main qui éclate de lumière …
- Pour les Juifs en époque romaine, c’est la médecine qui fut la compétence la plus respectée, Jésus psl a donc reçu des miracles allant au delà du possible pour la médecine , guérir les lépreux et les aveugles, donner vie aux morts …
- Quant aux arabes , c’est la langue qui était leur plus grande fierté et c’est ainsi que le Miracle du Coran a défié les arabes dans le sujet qui comptait le plus pour eux .
L’importance de la littérature chez les arabes
Pour mieux comprendre a quel point , la poésie et la maitrise linguistique était aussi importante que la vie pour les arabes , voici un témoignage de Ibn Rashiq al Qayrawani :
Chaque fois qu’un poète émergeait dans une tribu arabe, d’autres tribus venaient féliciter, des fêtes étaient préparées, les femmes se réunissaient sur des luths comme elles le font lors des mariages, et les vieux et les jeunes hommes se réjouissaient tous de la bonne nouvelle - car c’était un bouclier pour leur honneur, une défense de leurs lignées et une immortalisation de leurs triomphes. Les Arabes ne se félicitaient que pour la naissance d’un enfant et lorsqu’un poète se levait parmi eux
Ibn Rashīq al-Qayrawānī, al-‘Umdah fī maḥāsin al-shiʿr wa-ādābih
Les arabes qui avaient « 80 noms pour le miel, 200 pour le serpent,500 pour le Lion et 1000 pour l’épée » se réunissaient chaque année dans des festivals annuels pour des concours poétiques :
Ce que les Jeux Olympiques ont fait pour la Grèce en maintenant le sentiment national, comme distinct de l’indépendance tribale, en donnant une brève cessation des hostilités, et en agissant comme centre littéraire, les foires annuelles à Okaz et Mujanna l’ont fait pour l’Arabie. Ici les tribus résolvaient leurs dissensions, échangeaient leurs prisonniers de guerre, et le plus important de tout, entraient en compétition l’une contre l’autre dans des concours poétiques impromptus. Même à < l’époque de l’ignorance, > chaque tribu produisait son propre poète – lauréat ; et le plus prêt et le meilleur voyait son poème inscrit en lettres d’or, ou suspendu sur le mur de l’entrée de la Kaaba, où il serait vu par chaque pèlerin qui visiterait la place la plus sacrée du pays
Smith, R. Bosworth, M.A. 1986. Mohammad and Mohammadanism. London: Darf Publishers Ltd. pp. 64–65
Durant ces temps, Un poète devait étudier de longues années pour parfaire son niveau , il devait voyager pour écouter d’autres poètes et écouter de leur style et il devait pratiquer pendant des années pour arriver a un niveau qui lui permettrait de représenter sa tribu dans les duels .
Le prophète illétré
Un aspect très important doit être considéré et qui démultiplie le miracle coranique, le prophète Mohammed sws était un homme illettré, il n’a jamais écrit ni lu une seule lettre et qui de toute sa vie n’a composé que 2 ou 3 vers de poésie :
Comment ce merveilleux livre peut-il être l’œuvre de Mohammed, un arabe illettré qui dans toute sa vie a composé seulement deux ou trois vers, dont aucun ne révèle la moindre qualité poétique ; e.g. ‘ Je suis le Prophète et je ne mens pas. Je suis le fils de Abd el – Muttaleb.’
Vaglieri, Dr. Laura Veccia. pp. 40–41
À l’age de 40 ans (l’age de la révélation) le prophète Mohammed n’avait jamais pratiqué de poésie ni tenu un livre entre ses mains, et ça, son entourage le savait déjà, sinon ils l’auraient utilisé comme argument contre lui , le Coran dit a ce sujet :
A noter aussi que le langage du prophète Mohammed était bien inférieur a celui du Coran, cela se remarque facilement en comparant le langage du Coran avec celui du Hadith ( paroles du prophète Mohammed) .
Le témoignage des ennemis Jurés
Lorsque le Prophète a commencé a citer le Coran , son public était divisé en croyant extasié et incroyant ébahi , les meilleurs témoignages en faveur du Coran ont été faits par ses détracteurs , qui n’ayant aucun moyen de le contredire ou de l’imiter ont prétendu que c’était de la magie , Lorsqu’on a demandé à al-Walīd ibn al-Mughīrah , un poète renommé et - un ennemi fidèle de l’islam jusqu’à sa mort - de critiquer le Coran, il a répondu:
«Et que puis-je dire? Il n’y a pas un seul homme parmi vous qui soit plus versé en poésie que moi, ou en prose, ou même dans les poèmes des djinns. Et par Dieu, ce qu’il dit ne ressemble à aucune de ces choses. Par Dieu, sa déclaration qu’il prononce a une douceur, et un charme plane dessus; Ses parties les plus hautes (significations de surface) sont fécondes et ses profondeurs jaillissent sans fin. Il domine et ne peut pas être dominé, et il écrasera certainement tout ce qui se trouve en dessous.
Rapporté par al-Ḥākim
Al-Bāqillānī (mort en 1013 AH) fait valoir dans son livre I’jāz al-Qurʾān (L’inimitabilité du Coran), « il suffit de considérer la réaction de la première audience du Coran. Au lieu de surpasser l’homme illettré dans ce qui était leur plus grand atout , mettant ainsi fin à sa religion à ses débuts en répondant «simplement» à son défi de produire quelque chose comme le Coran, ils ont dépensé des fortunes à essayer de salir son nom et ont travaillé sans relâche pour empêcher un seul verset coranique d’atteindre les oreilles et le cœur des visiteurs de La Mecque. Ils ont désavoué leurs codes de chevalerie et d’honneur tribal - une entreprise massive pour les premiers Arabes - pour affamer ses partisans, torturer ses partisans, et finalement mener des guerres et des tentatives d’assassinat contre leurs camarades du clan. » Abū Bakr al-Bāqillāni, Iʿjāz al-Qurʾān
Échoués par leurs paroles, ils se sont sentis obligés de saisir leurs épées. Ce n’était pas seulement parce que leurs plus grands poètes comme Labid ibn Rabīʿah se convertissaient maintenant à l’islam et se retiraient de la poésie, mais parce qu’ils se faisaient l’écho en privé que rivaliser avec le Coran était évidemment impossible pour les êtres humains.
Le défi Du coran
Allah est rapporté avoir défié l’humanité, pas moins de cinq fois, d’essayer d’égaler le Coran. Était d’écrire un livre entier égal à celui du Coran
Lorsque les plus grands poètes de la langue arabe n’ont pas pu produire même un seul concurrent, Allah émit un second défi, celui d’écrire dix chapitres semblables à ceux du Coran
lamentable, Allah réduisit le défi jusqu’à produire une seule sourate comme celles trouvées dans le Coran
Dans son livre « Glorifié » , Lawrnce Brown affirme : « Quelque chose semble presque surréel concernant ce scénario, car la plus courte sourate du Coran est Al-Kawsar, numéro 108, donnant du poids dans trois lignes bondées de puissance, pleines de sens. Trois. Trois lignes totalisant à peine dix mots. Alors pourquoi l’humanité a-t-elle été incapable d’écrire trois lignes égales ou meilleures durant les 1400 années passées ? Pourquoi l’humanité a-t-elle été incapable de < produire une sourate semblable à ceci > ?Les musulmans soulignent que les standards humains sont facilement dépassés. Des barrières qui semblaient impossibles sont habituellement transgressées, des records imbattables sont battus, et des succès auparavant inimaginables sont achevés. Le mile en quatre - minutes a été battu, la vitesse du son a été brisée, on a marché sur la lune, l’atome a été divisé, et les électrons ont été congelés. Mais pourquoi toute l’humanité a-t-elle été incapable d’écrire un texte semblable au Coran ? Après 1400 ans ? Ce n’est pas par manque
de temps à y penser, ça c’est sûr.« ( Laurence Brown , Glorifié )
«
L’ordre du Coran n’est pas l’ordre de descente
Un autre aspect qui complexifie le Defi du Coran est le fait que l’ordre qu’on a aujourdhui du Coran n’est pas celui avec lequel le Coran est descendu , la sourate « Albaqara » par exemple qui est la deuxième sourate du Coran est descendue a Medine 10 ans aprés la révélation , de même on retrouve des sourates dont les versets sont descendues de manière séparée et dans un ordre qui est parfois différent , Une fois les versets révélés, Mohammed était enjoint de placer chaque verset dans un endroit spécifique .
Par conséquent, pour être juste, ceux qui croient pouvoir proposer trois versets rivalisant avec ceux du Coran doivent maintenant le faire en sens inverse ! Maintenant ils doivent écrire la dernière ligne d’abord (sans avoir précédemment conçu les deux premières lignes), puis la première ligne et enfin la seconde ligne. Ou quelque chose de la sorte. Ils
GLORIFIÉ ,Dr. Laurence B. Brown
doivent le faire d’une telle façon que chaque phase de la composition tienne debout, comporte un message intelligent, et achève une éloquence littéraire sans égale. En plus, les enseignements doivent prédire un événement futur, traiter d’une question courante, ou enseigner un fait scientifique qui ne sera pas connu pour les 1400 années à venir. Dix lectures différentes en sept dialectes différents à chaque phase de la construction du passage sont exigées – chacune complémentaire en sens, chacune incorporant les qualités sus -mentionnées. Si cela semble impossible, la prétention des musulmans est que, d’un point de
Vue humain, cela est vraiment impossible !
Quelques aspects de l’éloquence du coran
« Par sa forme, aussi bien que par son fond, elle donne une entière satisfaction à qui entend son langage. Le Coran, son véhicule, fut et demeure le type par excellence de la lettre arabe. La beauté de son style est universellement admirée. A considérer abstraitement les qualités littéraires qu’il réunit, on peut même dire qu’il représente l’idéal de ce que devrait être une littérature en général. Disons tout de suite que la beauté du langage coranique tient du sublime et du majestueux, et non de l’entraînement séducteur. Elle saisit le coeur plus qu’elle ne flatte l’oreille, elle suscite l’admiration non l’enchantement, elle frappe plus qu’elle n’excite, elle procure du plaisir en repos et non en mouvement.
A l’âge d’or de l’éloquence arabe, où la langue atteignait l’apogée de sa pureté et de sa force, et où les titres d’honneur étaient décernés solennellement aux poètes et orateurs dans des concours annuels, il a suffit de l’apparition du verbe coranique pour que l’enthousiasme pour la poésie et la prose fût balayé, pour que les Sept Poèmes dorés et suspendus sur la porte d’Al-Kaaba fussent descendus et pour que toutes les oreilles se prêtassent à cette merveille de l’expression arabe… »Dr M. A. DRAZ : Initiation au Coran p.84 Ed. Maison d’Ennour
Ce chapitre est extrait du livre « Manifestation de la vérité » du Chekhr rahmatou llah al Hindi :
« Elle ne rentre dans aucune des catégories connues de l’éloquence arabe, Balagha, mot qui s’applique à l’expression saisissante d’une idée, dans un langage qui est en harmonie parfaite avec ce qu’on veut exprimer : plus l’expression est noble, élégante, et expressive, plus l’éloquence de l’écrivain sera grande. La sublimité du style du Coran se prouve de plusieurs manières :
1° , L’éloquence arabe consiste surtout dans les descriptions de la nature visible, de la femme, des animaux, d’un combat, d’un voyage ; il en est de même de la poésie et de l’éloquence des autres nations. En s’appliquant avec assiduité, on peut, si on a de l’intelligence et du goût, arriver à un degré assez élevé dans ces genres de composition. Mais l’éloquence du Coran ne consiste pas dans la description de ces choses ; elle n’est donc pas empruntée aux Arabes, et on ne devait y trouver aucun des tours considérés par les Arabes comme élégants. »
2° , Dieu, que son nom soit glorifié, a toujours gardé dans le Coran, la plus scrupuleuse exactitude ; or tout poète qui se tient à la réalité et n’accorde rien à l’imagination, perd tout son mérite. C’est à cause de cela qu’on a dit quels meilleurs poètes étaient ceux qui mentaient le plus. On sait que lorsque les deux poètes idolâtres, Labid ben Rabi’a et Hassan ben Thabet, se furent convertis à l’Islam, leurs poésies perdirent beaucoup de leur prix. Le Coran, au contraire, est éloquent sans rien accorder au mensonge ni à l’imagination.
3° , Dans un poème (Qassida), on ne trouve généralement que deux ou trois passages vraiment beaux et supérieurs à tout le reste. Dans le Coran, au contraire, malgré son étendue, le tout est d’une beauté, d’une éloquence qui dépasse toutes les capacités humaines ; I’histoire de Joseph, par exemple, malgré sa longueur, est un morceau de la plus haute éloquence d’un bout à l’autre.
4° , Les poètes et les orateurs ne réussissent jamais à traiter deux fois le même sujet avec une égale supériorité ; dans le Coran, les récits relatifs aux prophètes, les descriptions de la résurrection, des attributs divins, les préceptes, se répètent tout en offrant des beautés toujours nouvelles et d’une égale excellence.
5° , Le Coran se borne à prescrire des lois, à défendre certaines choses, à recommander la pratique de la vertu, le renoncement au monde, et autres sujets qui se prêtent peu à l’éloquence ; il serait impossible à un poète ou à un écrivain, d’exposer avec une éloquence supérieure des règles de jurisprudence, par exemple, ou des articles de foi, en y épuisant toutes les ressources de la rhétorique.
6° , Tout poète n’est vraiment supérieur qu’en un seul genre. On a dit qu’Amru-ulqaïs est beau dans la joie, quand il parle des femmes ou des chevaux ; Nabigha exprime supérieurement la terreur ; ElA’scha la demande et les louanges du vin ; Zoheir l’espérance et le désir. Quant aux poètes persans, on a dit que Nizamy et Firdoussi étaient supérieurs dans les descriptions de batailles, Saady dans la poésie érotique, Anouary dans la Qassida. Le Coran atteint l’excellence dans tous les genres, soit qu’il promette, soit qu’il menace, soit qu’il exhorte.
Je donnerai ici quelques exemples de son éloquence : - La promesse : » Aucune âme ne sait (ne saurait dire) combien de joies leur (aux hommes vertueux) sont réservées pour prix de leurs actions » (XXXII, 17). La menace : » Et tout homme orgueilleux et rebelle fut frustré dans son attente ; derrière lui est l’enfer il sera abreuvé d’une eau fétide qu’il prendra par gorgées et ne pourra avaler qu’avec difficulté ; la mort fondra sur lui de toutes parts, et il ne mourra pas ; un tourment terrible l’attend » (XIV, 18-20). Le reproche et la réprimande . » Nous avons châtié chacun selon ses péchés ; contre tel nous envoyâmes un vent lançant des pierres ; tel d’entre eux fut saisi soudain par un cri terrible de l’Ange Gabriel ; nous ordonnâmes à la terre d’engloutir les uns, et nous noyâmes les autres. Ce n’est pas Dieu qui a été injuste envers eux ; ce sont eux-mêmes qui se sont attiré le malheur » (XXIX, 40). L’avertissement : » Que t’en semble ? si, après les avoir laissés jouir des biens de ce monde pendant de longues années, le supplice dont on les menaçait les surprend à la fin, à quoi leur serviront leurs jouissances » (XXVII, 205-207). La métaphysique : » Dieu sait ce que chaque femelle porte dans son sein, et pourquoi elle porte plus ou moins longtemps ce qui est dans ses entrailles. Tout chez lui a sa mesure ; il connaît ce qui est caché et ce qui est manifeste ; il est le Grand, le Très-Haut » (XIII, 8-9).
7° , Dans les transitions d’un sujet à l’autre, ou dans l’exposition d’un sujet complexe, il est impossible de soutenir le discours dans les hautes sphères de l’éloquence ; dans le Coran, on passe d’un récit à l’autre ; on prescrit, on raconte, on menace, on promet, on démontre, sans confusion, sans interruption dans la liaison des idées, et avec une sublimité d’expression si soutenue que les plus grands maîtres de l’éloquence arabe en sont frappés d’étonnement.
8° , Le Coran renferme dans quelques mots, des propositions profondes et compliquées : on en voit un exemple admirable dans le chapitre « Sad » (XXXIII, 9), où, en quelques versets, Dieu expose et les passions qui agitent les infidèle et les châtiments qui les attendent, les crimes et les châtiments des peuples antérieurs, I’histoire de David, de Salomon, de Job, d’Abraham, de Jacob, le tout avec une concision qui n’ôte rien à la perfection des détails. Cette autre parole du Coran, »
Dans le talion (I’ exécution du meurtrier) vous avez la vie « , quelle est belle dans sa concision ! Ce parallélisme, établi entre le talion et la vie, et ce tour heureux qui du talion de la mort fait résulter la vie, sont certainement admirables. Les Arabes avaient sur le même sujet des sentences telles que celles-ci : « L’exécution de quelques-uns est la vie de tous ». « Tuez beaucoup afin qu’on tue peu ». « Rien ne prévient le tuer autant que le tuer », c’est-à-dire rien ne prévient les meurtres autant que l’exécution immédiate des meurtriers. De toutes ces sentences, la plus belle est assurément la dernière, et pourtant celle du Coran est encore plus belle :1° parce qu’elle est plus concise ;
2° parce qu’elle est de beaucoup plus précise ;
3° parce qu’elle n’offre pas la répétition du même mot ;
4° parce qu’elle a un sens plus étendu ;
5° parce qu’elle s’applique seulement aux exécutions légales, ayant pour but le châtiment d’un coupable. De même, ces paroles du Coran,’` Quiconque obéit à Dieu et à son envoyé, et craint Dieu et le révère, ceux-là seront les gagnants « , c’est-à-dire ceux qui obtiendront la vie éternelle, contiennent dans leur concision, toute la règle de la vie.
On raconte qu’Omar ben El-Khattab s’étant endormi une fois dans le Temple, fut éveillé par un homme qui prononçait à haute voix la profession de foi musulmane. C’était un prélat grec, qui connaissait la langue arabe. » J’ai entendu , dit-il au Calife, un prisonnier musulman réciter un verset de votre livre, qui contient en lui-même toutes les révélations faites à Jésus Christ, pour acquérir la perfection dans ce monde et le salut dans l’autre ; c’est le verset qui dit : « Quiconque obéit à Dieu « , &c. (comme ci-dessus). On raconte aussi qu’un médecin chrétien fort habile demanda un jour à Husseïn ben Ali ben Elwaqqad, « Pourquoi n’y a-t-il rien dans votre livre touchant la médecine ? Cependant la médecine des corps est tout aussi importante que la médecine de l’âme ». « Si fait, dit Husseïn, Dieu a résumé toute la science médicale dans un demi verset ». « Lequel ? » demanda le médecin. « C’est le suivant : » Mangez et buvez (de ce dont Dieu vous a permis l’usage), mais sans excès » (VII, 31). « Votre Prophète, demanda le médecin, a-t-il aussi dit quelque chose touchant la médecine ? » « Oui, répondit Husseïn, notre Prophète a résumé toute la médecine en quelques mots : L’estomac est le siège des maladies, la diète le premier de tous les traitements, et le corps doit être traité selon ce à quoi il est habitué « . « Il faut avouer, dit le médecin, que votre livre et votre Prophète n’ont rien laissé à Galien ».
9° , La faconde et la douceur sont deux qualités qui se rencontrent rarement réunies dans les longues compositions des grands maîtres ; elles le sont partout dans le Coran, ce qui démontre l’excellence de sa composition.
10° , Le Coran contient toutes les beautés de l’éloquence dans ses affirmations, dans ses comparaisons, dans ses métaphores, dans ses exordes, dans les transitions, dans les inversions. On n’y trouve point d’expressions faibles ou triviales, point de mots inusités, point d’irrégularités de construction. J’ai démontré par dix raisons, que le Coran a atteint l’éloquence la plus parfaite, celle qu’il est impossible à l’homme d’atteindre ; et ces beautés, on les goûte et on les apprécie d’autant plus qu’on est mieux versé dans la connaissance des finesses de la langue arabe et de ce qui fait le prix de son éloquence.
Un Miracle Historique
Lorsqu’on est un bon menteur et qu’on raconte une histoire, on évite au maximum de contredire les avis de l’époque et on ne vient surtout pas avec des faits qui contredisent ce que la majorité des gens de l’époque pensent .
Mais lorsqu’on est un véridique on cite les faits tels qu’ils ont été transmis, peu importe ce que vont dire les contemporains , c’est ce qu’on retrouve justement dans le Coran , voici quelques faits historiques que le Coran a cité et allant a l’encontre des croyances de l’époque et qui , plusieurs siècles plus tard , l’histoire et l’archéologie donne raison au Coran :
Le roi et le Pharaon
Aujourdh’ui dans la literrature , le terme pharaon est utilisé Lorsqu’on Souhaite designer les s Rois d’egypte , mais les egyptologues savent que ce terme n’a été utilisé qu’a partir du Nouvel empire :
Son emploi pour signifier le roi de l’Égypte n’est attesté dans les textes qu’à partir de l’époque amarnienne, vers 1370 avant J.-C. L’expression per-aâ est alors toujours suivie de la formule « Puisse-t-il vivre, être prospère et se bien porter »
Jean VERCOUTTER, « PHARAON », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 13 novembre 2020. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/pharaon/
Dans la bible , le Roi d’Égypte a l’époque de Joseph et celui de Mois sont tout les deux appelés « Pharaons » , et ce fut ainsi pendant des millénaires jusqu’a ce qu’on découvre le moyen de déchiffrer l’hiéroglyphe et qu’on puisse comprendre que les Rois au temps de Joseph ( Estimé a l’époque où les Hyksos régnaient en Égypte, pendant la quinzième dynastie) étaient appelés Rois, et que ce n’est qu’à partir de la 18ᵉ dynastie qu’on commence à utiliser le Mot Pharaon pour désigner le Roi de l’Égypte, la première utilisation enregistrée du titre est sous le règne du souverain de la 18e dynastie, Thoutmosis III .
Le Coran quant à lui, fait bien la différence : Le roi au temps de Mois est appelé « Pharaon » tandis que le Roi au temps de Joseph est appelé Roi :
Au temps de Joseph :
Maurice Bucaille dans son livre (avec Pr. M Talbi), Réflexions sur le Coran, éd. Seghers p.205 conclut : « Je ne puis trouver une explication humaine au fait que le Coran, au VIIe siècle, ait bien précisé la différence entre les deux dénominations »
Comment Mohammed sws , un homme illetré aurait pu contredire tout ce qui se disait a l’époque et utiliser le bon terme pour désigner le Roi au temps de Joseph .
Après avoir décrit leur disparition, le Coran dit alors à propos de Pharaon et de ses troupes:
La momification du corps du Pharaon
La bible raconte aussi l’histoire du pharaon avec Mois psl ainsi que le miracle de la mer rouge, ce qui a échappé à la Bible c’est que le corps du Pharaon a été repêché des eaux et momifié, ce à quoi le Coran fait allusion dans le verset 92 de la dixième sourate
Le Dr Maurice Bucaille, qui a publié sur ce projet son grand ouvrage, Momies of the Pharaoh: Modern Medical Investigations. Là, il a soutenu que Merneptah - fils de Ramsès II - était en fait le pharaon qui s’est noyé en poursuivant le prophète Moïse (que la paix soit sur lui).
Parmi ses découvertes fascinantes : en observant un petit morceau de muscle de la momie au microscope, nous pouvons affirmer qu’il n’est pas resté longtemps dans la mer. Les rayons X de cette momie ont également révélé que beaucoup de ses os avaient été brisés par des coups extérieurs (les vagues déferlantes) avant sa mort, et non par des pillards de tombes comme l’avaient déjà théorisé de premiers chercheurs. (Maurice Bucaille, Mummies of the Pharaohs: Modern Medical Investigations (New York: St. Martin’s Press, 1990), 15:156–60.)
Bucaille a présenté toutes ces découvertes en 1976 à l’Institut français de médecine légale et a reçu de nombreux prix nationaux en France pour ce travail révolutionnaire.
Maurice Bucaille conclut dans son livre « Mais j’aimerais surtout attirer l’attention sur le point précis suivant : est-ce une attitude raisonnable de soutenir que le Coran fut composé de main humaine… »
Un autre aspect fascinent est celui de la réponse du Coran a l’une des aberrations de croyances a l’époque du Pharaon d’egypte , une des croyances courantes était que les Cieux pleuraient et la terre tremblait lors de la mort du Pharaon , ce que l’in retrouve dans l’une des inscriptions en hierogliphe retrouvé recement :
«Le ciel pleure pour toi ; la terre tremble pour toi… quand tu montes au ciel comme une étoile, comme l’étoile du matin.
https://www.sacred-texts.com/egy/pyt/pyt33.htm
Après avoir décrit le sort de pharaon et son armée, le Coran affirme :
Le Coran Raconte l’histoire des anciens mais de manière différente
Plusieurs histoires de peuples anciens et de prophètes envoyés a leurs nations sont mentionnées dans le Coran , certains de ces récits apparaissent déjà dans la Bible , toutefois le Coran va souvent a l’encontre des récits bibliques et corrige plusieurs fausses perceptions véhiculées par les scribes qui ont apporté leur modification au fil du temps aux récits bibliques .
Le tableau ci dessous reprend quelques exemples :
Récit Biblique | Récit du Coran |
Dieu s’est reposé le septième jour aprés avoir créé la terre (Exode 31.17) | Dieu n’a jamais été fatigué et ne s’est pas reposé Coran 50.38 |
L’homme est créé a la ressemblence de Dieu Génése 1.26 | Rien ne ressemble a Dieu Coran 42.11 |
Dieu Oublie Psaumes 13.2 | Dieu n’oublie jamais rien Coran 20.52 |
Dieu Dort Psaumes 44.23 et Psaumes 35.23 | Dieu ne dort Jamais et n’a pas besoin de sommeil Coran 2.255 |
La terre existe depuis 6000 ans environ ( Genèse ) | Ne reprend pas l’erreur biblique . |
Le prophète Lot aurait commis l’inceste avec ses filles Genèse 19, de 17 à 38 | Lot et sa famille étaient des gens purs , et ne commetent pas de turpitude Coran 27:56 |
Le prophete Mois serait Mort car il a désobéi a Dieu Deutéronome 32:48-52 | Le Coran honore Mois et le Defend Coran 33.69 |
Le prophète Aaron aurait demandé aux Israélites d’adorer le Veau Exode. 32:2 | Aaron était contre cette abomination mais les israélite n’ont pas voulu l’écouter Coran 20:85-94 |
La terre serait plate Apocalypse 7:1 | Dieu a donné une forme ronde à la terre car il enroule la nuit sur le jour et le jour sur la nuit , ce qui serait impossible si la terre était plate Coran 39.5 |
Joseph a raconté a ses frères son rêve ( qu’il a vu le soleil et la lune et 11 planetes se courber devant lui ) Genese 37:9 | Joseph n’a pas raconté a ses freres car son père Jacobe l’a défendu de leur raconter Coran 12:4-5 |
La mère de Joseph est morte quand il était enfant et le rêve de joseph ne s’est pas réalisé Genesis 35:17-19 | Le rêve de Joseph s’est bien réalisé et il a vu le soleil ( son per ) la lune ( sa mère ) et 11 planète se courber devant lui Coran 12:100 |
Le Pere d’Abraham s’appelle Terah ( Genese 11.26 ) ou plutot Thara ( Luc 3.34 ) ou peut etre | Le Père D’abraham s’appelle Azar Coran 6:74 (Similaire a la version grecque Athar ) |
L’enfant d’Abraham sacrifié est Isaac Genese 22.2 | L’enfant sacrifié était Ismael Coran 37:99-112 |
David a tué Goliath 1 Samuel 17:50 ou c’est plutot Elhanan qui le tua 2 Samuel 21:19 | C’est David qui tua Goliath Coran 2:251 |
C’est eve qui a convaincu Adam de manger le fruit défendu Genese 3:12-13 | Adam et Eve sont tous deux responsables du choix qu’ils ont fait et c’est Satan qui les a trompé tout les deux Coran 7:20-23 |
Solomon aurait commencé a adorer des Divinités autres que Dieu 1Rois 11-4 | Solomon n’a jamais été un incroyant et ne s’est jamais détourné de Dieu Coran 2.102 |
Jésus aurait été irrespectueux envers sa mère ( Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi? ) Jean 2.4 | Jésus le prophète a toujours été respectueux et obéissant a sa mère Coran 19.32 |
Un livre qui informe du Futur
Certains des témoignages les plus grands et les plus convaincants de la prophétie de Mohammed ﷺ sont les multiples occasions où il a correctement prédit les événements futurs. Certaines de ces prophéties ont été détaillées dans un article séparé :
Les prophéties et prédictions réalisées du prophète Mohammed sws
Un Miracle Scientifique
Le coran n’est pas un livre de science , et il n’a pas vocation de décrire toutes les vérités scientifiques comme le prétendent avec exces de zele certains , mais le fait qu’il contienne des miracles scientifiques est un fait prouvé .
Dans une époque ou régnait l’ignorance , le Coran a été révélé a un homme illettré , Ce livre est non seulement exempt de toute erreur scientifique mais il contient aussi des allusions a des faits qui ne furent scientifiquement prouvés que plusieurs siècles plus tard, Voici quelques exemples de faits cités scientifiques cités dans le Coran :
- Le Coran décrit exactement la manière dont évolue le fœtus.
- Le Coran décrit la fonction des montagnes ainsi que leur forme en dessous de la terre.
- Le Coran décrit comment la création a commencé avec le Big Bang ainsi que l’expansion de l’univers.
- Le Coran décrit la terre comme étant ronde.
- Le Coran décrit le fonctionnement des nuages et de la pluie.
Les miracles scientifiques du Coran Sont traités dans un article séparé, vous pouvez le lire ICI.
Une puissance extraordinaire
Mis à part la sophistication, l’exactitude et la préservation, le simple fait d’entendre le Coran continue d’avoir un effet unique et extraordinaire sur les gens. Comme l’écrit al-Khaṭṭābī (mort en 998 AH) dans Bayān Iʿjāz al-Qurʾān,:
L’inimitabilité du Coran a encore une autre dimension, une dimension que les gens ont tendance à négliger et qui n’est reconnue que par un petit nombre d’individus - à savoir ce qu’il génère dans les cœurs et impressionne sur les âmes. Hormis le Coran, vous n’entendez parler d’aucun discours, ni de poésie ni de prose, qui, en atteignant les oreilles, procure un tel plaisir et une douceur immédiats, et à d’autres moments une telle crainte et intimidation, comme le fait [le Coran].
Voici quelques aspects liés a cette puissance coranique , comme décrit Par rahmatullah al Hindi :
- Jamais on ne se lasse d’entendre lire et de lire soi-même le Coran ; plus on le lit et plus on l’aime; et on pourrait lui appliquer ces paroles du poète: « Le meilleur des compagnons est celui dont la conversation ne nous fatigue pas, qu’une longue fréquentation rend toujours plus estimable ». Les autres livres, même les plus éloquents, finissent par nous fatiguer si on nous les lit trop souvent. Mais cet argument ne vaut que pour ceux qui ont le coeur sain, et non pour ceux dont l’intelligence est malade.
- Celui qui lit le Coran, s’il est familier avec les finesses de la langue, saisit à la fois , et le caractère miraculeux du livre en général, et le sens spécial du passage qu’il lit. Ainsi ,chaque verset du Coran contient en lui-même la démonstration et la chose démontrée, car l’éloquence de son exposition démontre qu’il vient de Dieu, et le sens spécial expose les préceptes, les promesses, ou les menaces du Seigneur.
- Rien n’est plus facile à retenir que le Coran. Dieu a dit: « Nous avons voulu que le Coran fut facile à retenir ». Les enfants eux-mêmes peuvent l’apprendre en fort peu de temps; et malgré la tiédeur religieuse qui règne de nos Jours, on pourrait trouver plus de cent mille Musulmans qui savent le Coran par coeur, de sorte qu’on pourrait le transcrire tout entier de leur bouche sans se tromper d’une syllabe. En Europe, au contraire, c’est à peine si on trouverait un nombre de personnes sachant l’Evangile égal à celui d’un petit village de l’Egypte, malgré la tranquillité d’esprit des Chrétiens et l’ardeur avec laquelle ils cultivent les arts et les sciences depuis trois cents ans. C’est une faveur que Dieu a accordée au peuple de Mohammad - que le salut et la bénédiction de Dieu soient sur lui - en preuve de leur supériorité et de la divine origine de leur livre.