Le prophète Muhammad(ﷺ) a-t-il copié la Bible ? Réfutation logique et historique
Il existe un vieux sophisme ridicule selon lequel Muhammad(ﷺ) aurait copié la Bible, sophisme inventé par dérision par certains païens arabes ignorants à l’encontre du Prophète de son vivant et qui s’est rapidement estompé parmi les païens eux-mêmes.
Nous le retrouvons aujourd’hui dans certains écrits « orientalistes », déguisés sous le couvert de la recherche savante, reproduisant la même vieille erreur contrariée des anciens païens et s’efforçant de la répandre parmi les masses naïves et incultes, ce que propose le journaliste et historien suisse Roger duPAsquier :
À ce jour, personne n’a pu expliquer comment un marchand caravanier analphabète du début du VIIe siècle a pu, par ses propres moyens, produire un texte d’une beauté inimitable, d’une telle capacité à susciter l’émotion, et qui contenait un savoir et une sagesse dépassant de loin les idées dominantes de l’humanité de l’époque. Les études menées en Occident pour tenter de déterminer les « sources utilisées par Mahomet », ou pour découvrir le phénomène psychologique qui lui a permis de puiser dans son « subconscient », n’ont démontré qu’une chose : les préjugés anti-musulmans de leurs auteurs.
Roger DuPasquier, Unveiling Islam, 1992, The Islamic Texts Society, Cambridge, p.53.
La réponse à cette allégation s’articulera autour de quatre axes :
- Axe 1 : Réfutation logique de l’argument principal des détracteurs, en présentant le biais cognitif qu’il représente.
- Axe 2 : L’analyse du contenu de la Bible et du Coran indique l’impossibilité d’une copie :
- Le Coran corrige la Bible.
- Le Coran apporte des histoires et des détails qui n’existent nulle part dans la Bible.
- Le Coran est un livre de miracles.
- Axe 33 : L’impossibilité pour un homme comme le Prophète Muhammad(ﷺ) d’accéder à la connaissance du Coran sans révélation divine :
- Le Prophète Muhammad(ﷺ) était analphabète.
- La Mecque était un lieu isolé, loin de l’influence judéo-chrétienne.
- La Bible n’avait pas encore été traduite en arabe.
- Les contacts du prophète Muhammad(ﷺ) avec les chrétiens et les juifs étaient très limités.
- Axe 4 : On ne peut pas copier un miracle
- Le Coran est un livre de miracles qui possède ses propres preuves de véracité.
- Le prophète Muhammad(ﷺ) a fourni suffisamment de preuves de ses prophéties par la grâce d’Allah.
La similitude n’implique pas l’emprunt.
Lorsque nous analysons les arguments de ceux qui affirment que le Coran a été copié sur la Bible, nous constatons que leur raisonnement suit un schéma spécifique : ils soulignent les similitudes entre les deux textes, telles que l’unicité de Dieu, des prophètes et des anges. De ces similitudes, ils concluent que le Coran doit avoir été copié sur la Bible. L’affirmation est donc établie, et la seule question qui subsiste est de savoir comment Muhammad (ﷺ) a pu copier la Bible.
Aberrant, n’est-ce pas ? Pourtant, ce raisonnement fallacieux constitue la base de ceux qui prétendent que le Coran a été copié sur la Bible.
Ils acceptent la théorie de la « source unique » lorsqu’il s’agit de comparer les données bibliques avec la littérature ou les traditions anciennes. Ils diront volontiers que si le récit biblique du déluge est similaire aux récits des anciens écrits mésopotamiens, cela ne signifie pas que la Bible est une copie de ces livres, mais que ces livres ont probablement une source unique, mais reviennent à la théorie de l’emprunt lorsqu’il s’agit de comparer le Coran à la littérature ou aux traditions anciennes : le double standard.
La similitude entre deux révélations signifie qu’elles ont la même source
Imaginez qu’en 1500 avant J.-C., après que Moïse (psl) a reçu la Torah, le prophète Noé (psl) a reçu certains commandements. Il en fut de même pour le Prophète Moïse (P) après lui. Si les partisans du Prophète Noé (P) accusent le Prophète Moïse (P) d’avoir copié le livre de Noé, comment les partisans du Prophète Moïse (P) vont-ils réagir ? Nous pourrions entendre une réponse comme celle-ci :
- La loi provient de la même source (le seul et unique Dieu),
- Bien entendu, nous nous attendons à des enseignements similaires
- Tout écart par rapport aux similitudes absolues signifierait qu’il faut corriger le message qui a été corrompu,
- Toute autre différence signifierait une loi supplémentaire avec la nouvelle révélation.
- Les nouvelles révélations sont accompagnées de preuves et de témoignages. Sinon, n’importe qui peut essayer d’inventer une « révélation » (alors qu’elle ne provient pas de la même source – Dieu) et tromper beaucoup de gens. S’il n’y a pas de preuve, comment pouvons-nous vérifier la véracité et l’authenticité d’une révélation, y croire et l’accepter ?
C’est ce que nous, musulmans, avons toujours dit : Allah a envoyé son dernier prophète avec des preuves claires de sa prophétie, le Coran corrige les textes précédents, témoigne de leur véracité et rejette leurs faussetés. La similitude entre les deux révélations implique donc que cette révélation vient de Dieu, et c’est ainsi qu’ont réagi les gens du livre qui croyaient au message du Coran :
Le Coran ne copie pas la Bible : il la corrige.
Si le Coran était le produit d’un esprit humain, ou s’il avait été modifié par la main de l’homme, il serait lui aussi truffé d’erreurs, tout comme la Bible. Dans un autre article décrivant la transmission du Nouveau Testament par l’étude des manuscrits anciens, nous avons vu comment le processus de copie affecte le contenu d’un livre :
- Les scribes qui ont copié le Nouveau Testament ont repris toutes les erreurs commises par les scribes qui les ont précédés.
- Les scribes ont souvent injecté des erreurs pour corriger ce qu’ils considéraient comme des erreurs, et aujourd’hui, il y a plus de 200 000 variantes de lecture dans les 6 000 manuscrits du Nouveau Testament.
Le Coran corrige non seulement toutes les erreurs de la Bible, mais il apporte aussi des corrections qu’aucun auteur humain n’aurait pu connaître parce qu’elles requièrent la connaissance de l’invisible et ajoute des détails qu’aucun homme de l’époque du prophète Muhammad(ﷺ) ne connaissait.
Dans son livre « La Bible, le Coran et la science », Maurice Bucaille écrit :
« (…) Dans les pays occidentaux, juifs, chrétiens et athées sont unanimes pour dire que Mahomet a écrit ou fait écrire le Coran à l’imitation de la Bible. On prétend que les récits coraniques reprennent les récits bibliques. Cette position est aussi peu convaincante que de dire que Jésus aurait lui aussi trompé ses contemporains en s’inspirant de l’Ancien Testament lors de sa prédication : comme nous l’avons vu, tout l’évangile de Matthieu est basé sur cette continuité avec l’Ancien Testament. Quel exégète songerait à priver Jésus de son caractère de messager de Dieu pour cette raison ? C’est pourtant ainsi que Mahomet est le plus souvent jugé en Occident : il n’aurait fait que copier la Bible. Un jugement sommaire qui ne tient pas compte du fait que le Coran et la Bible peuvent donner des versions différentes d’un même événement. On préfère ignorer que les récits diffèrent. Ils sont déclarés identiques, de sorte que la connaissance scientifique n’a pas à intervenir. Ces questions seront développées plus loin en relation avec les récits de la création et du déluge.
(La Bible, le Coran et la science, Seghers, Paris, p. 126).
Exemple de récit : Joseph ( P) dans le Coran et la Bible
Prenons l’exemple de l’histoire du prophète Joseph, Le Coran raconte l’histoire de Jospeh, non seulement le Coran raconte l’histoire avec des détails qui n’existent pas dans la Bible, mais il apporte des corrections dont seul un homme du 21ème siècle versé dans l’histoire égyptienne comprendra la nuance :
- La Bible désigne le souverain de l’Égypte à l’époque d’Abraham et de Joseph (que la paix soit sur eux) par le terme de « Pharaon » (Genèse 12:37). Ce terme n’a pas été utilisé avant le Nouvel Empire, ce qui signifie que l’utilisation de ce terme par la Bible dans la Genèse est un anachronisme. Si l’accusation de « plagiat » est correcte, on devrait s’attendre à ce que le Coran répète l’erreur de la Bible en racontant l’histoire de Joseph (sourate 12). Cependant, nous remarquons que le mot arabe « firaun » n’est utilisé que pour décrire le roi égyptien à l’époque de Moïse (que la paix soit sur lui), mais JAMAIS à l’époque de Joseph (que la paix soit sur lui).
- Dans la Bible, Joseph a raconté son rêve à ses frères (il a vu le soleil, la lune et 11 planètes se pencher devant lui) (Genèse 37:9) alors que dans le Coran, Joseph ne l’a pas raconté à ses frères parce que son père Jacob lui a interdit de le faire (Coran 12:4-5).
- Dans la Bible, la mère de Joseph (Rachel) est morte lorsqu’il était enfant, de sorte que son rêve ne s’est pas réalisé (la lune dans son rêve était sa mère), alors que le Coran (12.100) affirme que ses deux parents étaient là lorsqu’il les a élevés près de lui.
- Dans la Bible (Gn 37.13), c’est Jacob qui demande à Joseph d’aller rejoindre ses frères, alors que dans le Coran (12.13), ce sont ses frères qui demandent et s’efforcent de convaincre leur père de laisser Joseph partir avec eux.
- Dans la Bible (Gn 37.16), Jospeh suit ses frères pour les retrouver et leur demande même son chemin, alors que dans le Coran (12.15), ils partent ensemble.
- Dans la Bible (Gn 37.28), les frères de Jésus le sortent du puits et le vendent à une caravane de passage, alors que le Coran (12.19) précise que ses frères l’ont laissé dans le puits et que les caravaniers l’ont trouvé dans le puits lorsqu’ils ont descendu leur seau.
- Dans la Bible (Gn 37, 33), Jacob a cru ce que ses fils lui ont dit et a pleuré Joseph, alors que dans le Coran (12, 18), Jacob ne les a pas crus.
- Dans la Bible (Gn 39, 13), la femme du nouveau maître de Joseph saisit son vêtement et le garde, alors que dans le Coran (12, 25), elle le déchire par derrière lorsque Joseph lui échappe.
- Dans la Bible (Gn 39, 16), la femme du maître a attendu que le maître rentre à la maison, alors que dans le Coran (12, 25), elles l’ont trouvé juste derrière la porte lorsque Joseph lui a échappé.
- Dans la Bible (Gn 39.20), le maître décide de mettre Joseph en prison. En revanche, dans le Coran (12.26), il est innocenté à la suite d’un témoignage et d’une enquête sur la façon dont son vêtement a été déchiré.
- La Bible ne raconte pas l’histoire des autres femmes qui se sont coupé les mains à la vue de Joseph et comment il a ensuite été mis en prison (Coran 12.30).
- La Bible ne raconte pas le refus de Joseph de quitter la prison jusqu’à ce qu’il soit complètement innocenté et l’histoire de la femme de son maître, qui a reconnu que Joseph était coupable (Coran 12.51).
- La Bible (Gn 42.16) affirme que Joseph a emprisonné ses frères pendant trois jours et les a traités d’espions, alors que dans le Coran (12.60), il leur a seulement interdit de commercer s’ils ne ramenaient pas leur plus jeune frère.
- La Bible (Gen 42.38) indique que Jacob dit à ses fils que Joseph est mort et qu’il ne veut pas que Benjamin meure, alors que dans le Coran (12.87), il leur dit qu’il espère qu’Allah lui ramènera Benjamin et Joseph.
- …
Cette liste n’est pas exhaustive ; dans la plupart des récits, le Coran clarifie et corrige les erreurs du récit biblique. Allah dit :
Autres exemples de corrections
De nombreuses histoires de peuples anciens et de prophètes envoyés à leurs nations sont mentionnées dans le Coran, dont certaines figurent déjà dans la Bible. Cependant, le Coran va souvent à l’encontre des récits bibliques et corrige de nombreuses perceptions erronées véhiculées par les scribes qui ont modifié les récits bibliques au fil du temps.
Le tableau ci-dessous en donne quelques exemples :
| Récit biblique | Le Coran |
| Dieu s’est reposé le septième jour après avoir créé la terre (Exode 31.17) | Dieu ne s’est jamais fatigué ni reposé Coran 50.38 |
| Rien n’est semblable à Dieu Coran 42.11 | Rien n’est semblable à Dieu (Coran 42.11) |
| Dieu oublie (Psaumes 13.2) | Dieu n’oublie jamais rien Coran 20.52 |
| Dieu dort (Psaumes 44.23 et Psaumes 35.23) | Dieu ne dort jamais et n’a pas besoin de sommeil (Coran 2.255) |
| La terre existe depuis 6000 ans environ ( Genèse ) | Ne reprend pas l’erreur biblique . |
| Le prophète Lot aurait commis l’inceste avec ses filles (Genèse 19, de 17 à 38). | Lot et sa famille étaient des gens purs, qui ne commettaient pas de turpitudes Coran 27:56 |
| Les Israélites étaient au nombre de 600 000 hommes au moment de l’exode, sans compter les femmes et les enfants : [Exode 12:37-38], soit 2,5 millions en comptant une femme et des enfants. | Le Coran précise qu’ils n’étaient pas nombreux (Coran 26:52-54) |
| Le prophète Moïse est mort parce qu’il a désobéi à Dieu (Deutéronome 32:48-52). | Le Coran honore et défend Moïse (Coran 33.69). |
| Le prophète Aaron aurait demandé aux Israélites d’adorer le veau Exode 32:2 | Aaron était contre cette abomination mais les Israélites ne l’ont pas écouté Coran 20:85-94 |
| La terre est plate (Apocalypse 7:1) | Dieu a donné une forme ronde à la terre parce qu’il enroule la nuit autour du jour et le jour autour de la nuit, ce qui serait impossible si la terre était plate (Coran 39.5). |
| Le père d’Abraham s’appelle Terah ( Genèse 11.26 ) ou plutôt Thara ( Luc 3.34 ). | Le père d’Abraham s’appelle Azar Coran 6:74 (similaire à la version grecque Athar) |
| L’enfant sacrifié par Abraham est Isaac (Genèse 22.2). | L’enfant sacrifié est Ismaël Coran 37:99-112 |
| David a tué Goliath(1 Samuel 17:50) ou c’est plutot Elhanan qui le tua(2 Samuel 21:19) | C’est David qui tua Goliath(Coran 2:251) |
| C’est Eve qui a convaincu Adam de manger le fruit défendu (Genèse 3:12-13). | Jésus, le prophète, a toujours été respectueux et obéissant envers sa mère (Coran 19.32). |
| Salomon a commencé à adorer d’autres dieux que Dieu (1 Rois 11-4) | Salomon n’a jamais été incroyant et ne s’est jamais détourné de Dieu (Coran 2.102). |
| Jésus aurait manqué de respect à sa mère (« Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? ») (Jean 2.4). | Jésus, le prophète, a toujours été respectueux et obéissant envers sa mère (Coran 19.32). |
Le Coran raconte des histoires qui n’existent pas dans la Bible
En lisant la Bible, on pourrait penser que les prophètes étaient réservés aux enfants d’Israël. Le Coran corrige cette vision en précisant que toutes les nations ont déjà reçu des prophètes ; il nous raconte ensuite l’histoire de multiples prophètes envoyés en Arabie. Le Coran raconte également l’histoire des prophètes d’une manière différente de la Bible, avec plus de détails :
| Récit biblique | Le prophète Hud (P) a été envoyé au puissant peuple d’Ad, qui vivait en Arabie (P) après le déluge de Noé. |
| Pas dans la Bible | Le peuple de Tubaa, au Yémen, a reçu un prophète. |
| Pas dans la Bible | Le prophète Chuaib(P) fut envoyé au peuple de Madian. |
| Pas dans la Bible | Le prophète Chuaib(P) fut envoyé au peuple de Madian. |
| Pas dans la Bible | L’histoire de Dhu Lkarnain, l’homme pieux à qui Allah a donné un grand pouvoir. |
| Pas dans la Bible | L’histoire de Dhu Lkarnain, l’homme pieux à qui Allah a donné un grand pouvoir. |
| Pas dans la Bible | L’histoire du sage Luqman et des conseils qu’il donna à son fils. |
| Ne figure pas dans la Bible | L’histoire des troglodytes, qui s’est déroulée bien après Jésus-Christ. |
| Pas dans la Bible | L’histoire de Dhu Lkarnain, l’homme pieux à qui Allah a donné un grand pouvoir. |
| Pas dans la Bible | Comment Marie a été disculpée du crime de fornication : Allah a fait parler l’enfant Jésus (Coran 19.30) |
| Pas dans la Bible | L’histoire d’Abraham qui a été mis dans un feu par son peuple et que le feu n’a pas brûlé (Coran 21 – Les prophètes (Al-Anbiya) 51-73) |
| Pas dans la Bible | l’histoire de David et Salomon avec les moutons (Coran 21 – Les prophètes (Al-Anbiya) 78-80) |
Le Prophète était analphabète dans un environnement isolé de la civilisation.
Le prophète Muhammad(ﷺ) était analphabète
Le Prophète Muhammad(ﷺ) n’a jamais su lire ni écrire ; on ne l’a jamais vu lire un livre ou une page ou porter une plume pour écrire. C’est ce qui est attesté dans le Coran :
Ses paroles, « Sinon, ceux qui nient la vérité auraient eu des doutes », expliquent pourquoi Dieu l’a rendu analphabète. Il ne pouvait ni lire ni écrire afin que les incroyants ne deviennent pas méfiants et sceptiques. Ils auraient alors dit : Il n’a lu cela que dans les livres anciens. Al-Nahhas (mort en 949) a dit : « C’est une preuve de sa prophétie car il n’écrivait pas et ne se mêlait pas aux gens du Livre. Il leur apportait donc des nouvelles des prophètes et des nations, et la suspicion et le doute cessèrent. »
Le Coran poursuit en argumentant contre les incroyants de la Mecque, en leur rappelant que le Prophète Muhammad(ﷺ) était resté parmi eux pendant 40 ans sans recevoir de révélation ni apporter de livre :
Il dit aussi :
Le mot utilisé par le Coran ici est « ummi », qui est le nom arabe pour une personne analphabète ; le même mot est utilisé pour désigner la nation arabe :
ou certains juifs de l’époque qui étaient également analphabètes :
Dans la tradition prophétique, plusieurs passages rapportent que le Prophète était analphabète. Lorsque l’ange Gabriel est venu avec la première révélation, il a dit au Prophète PBUH : lisez, le Prophète a répondu : Je ne sais pas lire :
Il avait plusieurs scribes, comme Abou Bakr, Omar, Othman, Ali, Zaïd et Muawiya, qui transcrivaient les révélations et écrivaient les traités ainsi que ses correspondances avec les rois, les chefs de tribus, ses employés, ses gouverneurs, et ainsi de suite. Dans le traité de Hudaybiyah, Ali, le cousin du prophète, a rédigé les termes du traité sous les ordres du prophète. Il y eut ensuite un désaccord avec les polythéistes sur le terme « Muhammad(ﷺ) messager d’Allah » :
Si le prophète, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, savait lire, pourquoi avait-il besoin qu’Ali lui montre où trouver le mot « Muhammad(ﷺ) messager d’Allah » ?
La Mecque était un lieu isolé, loin de l’influence judéo-chrétienne.
Le prophète Muhammad(ﷺ) décrit l’état de la nation arabe au moment de la révélation :
Le contexte du monde antique n’était pas propice à l’éducation. On estime qu’au moins 90 % de la population juive de la Palestine romaine des premiers siècles de notre ère ne pouvait écrire que son propre nom, ou ne savait ni écrire ni lire, ou encore que le taux d’alphabétisation était d’environ 3 %…
Dans la péninsule arabique, la présence chrétienne se limite à trois endroits : les tribus Al-Hirah au nord-est, près de l’Irak, le royaume de Bani Ghassan au nord-ouest, occupé par les Romains, et le royaume abyssin du Yémen, loin de La Mecque. La présence juive était principalement assurée par des établissements dans et autour de Médine.
Compte tenu de cet éloignement total de la civilisation, il est intéressant de noter que la majorité des récits des prophètes ont été rédigés pendant la période où le Prophète (PBUH) vivait à La Mecque :
| Adam(P) | | Adam (P) – 7 : 11~25 La Mecque – 15 : 26~44 La Mecque – 17 : 61~ 65 La Mecque – 18 : 50 La Mecque – 20 : 115~126 La Mecque – 20 : 115~126 La Mecque – 20 : 115~126 La Mecque |20 : 115~126 La Mecque | 38 : 67~88 La Mecque |
| Enoch(P) | | 19 : 56~57 Mecque | 20 : 115~126 Mecque |
| Nûh(P) | | Sourate Noé (chapitre complet) Mecque | 7 : 59~64 Mecque | 10 : 71~73 Mecque | 11 : 25~49 Mecque | 21:76~77 Mecque | 23 : 23~30 Mecque | 26 : 105~122 Mecque | 29 : 14~15 La Mecque | 37 : 76~82 La Mecque | 54 : 9~17 La Mecque | 4:163~165 Madina | 6 : 83~87 La Mecque | 9:70 La Mecque | 14 : 9 La Mecque | 17:3 -17:7 La Mecque | 38:12~14 La Mecque | 14 : 14 La Mecque | 14 : 15 La Mecque | 15 : 16 La Mecque 38:12~14 La Mecque | 40:5~6 La Mecque | 42:12 La Mecque | 50:12~14 La Mecque | 51 :46 La Mecque | 53:52 La Mecque | 57:26 Madina | 66:10 Madina | |
| Hûd(P) | | 11:50~60 La Mecque | 7:6~27 La Mecque | 23:31~41 La Mecque | 26:123~140 La Mecque | 41:15~16 La Mecque.| 46:21~25 Mecca | 51:41~42 Mecca | 53:50~55 Mecca | 54:18~22 Mecca | 69:6~8 Mecca | 89:6~14 Mecca | |
| Saleh(P) | | 7:73~79 Mecca | 11:61~68 Mecca | 15:80~84 Mecca | 17:59 Mecca | 26 :141~159 Mecque | 27:45~53 Mecque | 41:17~18 Mecque | 54:23~32 Mecque | 91:15 Mecque | 17:15~18 Mecque | 17:15~18 Mecque | 17:59 Mecque | 17:59 Mecque 91:15 La Mecque |
| Ibrahim(P) | | 14 : 35~40 Mecque | 6:74~83 Mecque | 21:51~70 Mecque | 26:69~83 Mecque | 29:16~27 Mecque | 19:41~48 Mecque | 37 :83~98 La Mecque | 2:124~141 – 2:258 Madina | 22:26~27 Madina | 16:120~123 La Mecque | 53:37 La Mecque | |
| Ishmâ’îl(P) | Ishmâ’îl (P) | 14:37 Mecque | 2:127~129 Madina | 37:99~113 Mecque | |
| Ishâq(P) | La Mecque | 37:112~113 La Mecque | 11:69~73 La Mecque | 15:51~56 La Mecque | 51:24~30 La Mecque | 19:49 La Mecque | La Mecque |
| Lût(P) | | 7:80~84 Mecque | 11:69~83 Mecque | 15:51~77 Mecque | 26:160~175 Mecque | 27 :54~58 Mecque | 29:28~35 Mecque | 37:133~138 Mecque | 51:31~37 Mecque | 54:33~40 Mecque | |
| Shuaib(P) | | 7:85~93 La Mecque | 11:84~95 La Mecque | 15:78~79 La Mecque | 26:176~191 La Mecque | |
| Yûsuf(P) Joseph | Sourate Yousuf [ Le chapitre complet] La Mecque |
| Ayoub(P) Job | | La Mecque – 6:84 La Mecque – 4:163 Médine – [21:83~84] La Mecque – 38:41~44 La Mecque – [21:83~84] La Mecque – [21:83~84] La Mecque – 38:41~44 La Mecque |
| Yûnus(P) Jonas | | Jonas – Sourate Yonus [10:98] – La Mecque – 21:87~88 – La Mecque – 37:139~148 – La Mecque – 68:48~50 – La Mecque – La Mecque – La Mecque – La Mecque – La Mecque – La Mecque – La Mecque – La Mecque – La Mecque |
| Moïse(P) | La Mecque | 19:51~53 La Mecque | 28:1~44 – 28:76~83 La Mecque | 20:9~100 La Mecque | 27:7~14 La Mecque | 17:101~104 La Mecque | 7:103~155 – 7 :159~174 Mecque | 43:46~56 Mecque | 33:69 Mecque | 26:10~68 Mecque | 79:15~25 Mecque | 41:45 Mecque | 10:75~93 Mecque | 10:75~93 Mecque | La Mecque – 10:75~93 La Mecque – 40:23~54 La Mecque – 2:49~103 Madina – 18:60~82 La Mecque – 10:75~93 La Mecque – 40:23~54 La Mecque – 2:49~103 La Mecque |
| Jésus(P) | Jésus (P) – 3:33~62 Madina | 5:72~77 – 5:110~120 Madina | 19:16~40 Mecca | 21:90~91 Mecca | 5:72~77 – 5:110~120 Mecca | Jésus (P) – 3:33~62 Madina – 5:72~77 – 5:110~120 Madina – 19:16~40 La Mecque – 21:90~91 La Mecque – 4:156~159 Madina – 61:14 Madina – 57:27 Madina |
Les Écritures n’étaient pas disponibles en arabe
L’analphabétisme du prophète Muhammad (ﷺ) contrecarre la théorie du plagiat. Cependant, même s’il savait lire et écrire, un autre problème se pose pour les critiques : il n’existait pas de « Bible arabe » à son époque.
La plupart des spécialistes s’accordent à dire que la nécessité d’une version arabe du texte biblique n’a été perçue qu’après la mort du Prophète de l’Islam. À partir de ce moment, la majorité des Juifs se sont retrouvés sujets d’un gouvernement islamique. C’est également à cette époque que les controverses entre Juifs et Musulmans sont apparues et que le débat entre les deux religions a pris racine. La Bible a été soumise à la critique et les traductions arabes ont permis de répondre à cet examen critique.
Les chrétiens aussi, voyant que la langue arabe devenait dominante, se sont intéressés à la traduction de la Bible en arabe.
Hanan Kamel Metwali –Histoire des relations judéo-musulmanes
L’Ancien Testament n’a été traduit en arabe que plus d’un siècle après la mort du prophète Muhammad(ﷺ). Au Xe siècle de notre ère, Saadia Gaon rédigea le Tafsir, une traduction arabe de la Torah et de certains autres livres bibliques, accompagnée d’un commentaire. Ces textes ont été écrits en caractères hébraïques (judéo-arabes).
Quant au Nouveau Testament, la plus ancienne version arabe de la Bible est celle de Hunayn ibn Ishaq au IXe siècle, mais elle n’a pas été conservée. Dans le cas de la Bible hébraïque, elle était basée sur la Septante. Une partie de ce qui semble être la plus ancienne Bible arabe ou Nouveau Testament encore existante a été découverte au XIXe siècle au monastère de Sainte-Catherine. Le manuscrit, appelé Codex 151 du Mont Sinaï, a été créé en 867 à Damas par un homme appelé Bishr Ibn Al Sirri.
Il convient également de noter que les premières traductions de la Bible en arabe ont été fortement influencées par les enseignements de l’islam. Les traducteurs ont souvent utilisé des mots directement issus du culte islamique, tels que soubhana Allah (gloire à Dieu), alhamdulillah (louange à Dieu), Asshaytan arrajim (Satan lapidé) et alhawaryoun (apôtres de Jésus, comme les appelle le Coran).
À la recherche d’un maître du prophète Muhammad (ﷺ)
Le Coran a été révélé en 23 ans. Où était donc le mystérieux, voire invisible, maître de Muhammad(ﷺ)(P) ? Comment a-t-il pu se cacher aussi longtemps ? Ou comment Muhammad(ﷺ), constamment entouré de compagnons, a-t-il pu rendre de fréquentes visites secrètes à ce ou ces mystérieux maîtres pendant 23 ans sans même se faire prendre une seule fois ? Sachant que dans de nombreux cas, la révélation est descendue sur le Prophète Muhammad(ﷺ) en présence de plusieurs personnes.
Nous savons que Muhammad(ﷺ) a été combattu, ridiculisé et persécuté pendant près de 13 ans par ses contemporains. Avec de tels ennemis, n’était-il pas possible pour eux de prouver aux masses que la révélation de Muhammad(ﷺ) n’était qu’une pure invention ? N’était-il pas possible pour eux de révéler et de nommer la personne qu’ils prétendaient être la ou les sources humaines de ses enseignements ? Même certains de ses adversaires qui avaient fait cette affirmation ont changé d’avis par la suite et l’ont accusé, au contraire, de magie ou d’être possédé par le mal, etc.
Les détracteurs de l’islam en sont conscients, mais leur raisonnement est le suivant : Puisqu’on ne peut pas prouver qu’une personne a enseigné le Coran à Muhammad(ﷺ), on va chercher dans toutes les sources si Muhammad(ﷺ) a déjà rencontré un chrétien ou un juif dans sa vie, même si la rencontre n’a duré qu’un quart d’heure, ou si cette personne ne parlait même pas arabe, ou si elle s’est convertie à l’islam, on dira quand même qu’on a enfin trouvé le mystérieux enseignant du prophète Muhammad(ﷺ).
Voici quelques exemples de soi-disant « enseignants » du prophète Muhammad(ﷺ) :
Le moine Bahira
Le seul récit d’une rencontre du Prophète (P) avec un chrétien se situerait à l’âge de 12 ans ; le Prophète (P) serait parti avec son oncle en Syrie ; au cours de ce voyage, une étrange histoire se déroule avec un moine qui a reconnu le Prophète Muhammad(ﷺ) Après avoir vu les signes de la prophétie sur lui, il a parlé à l’oncle du Prophète et lui a dit : « Lorsque vous êtes arrivés de la route, il ne restait plus un rocher ni un arbre, si ce n’est qu’ils se sont prosternés, et ils ne se prosternent que pour un Prophète. Et je le reconnais au sceau de la Prophétie qui se trouve sous son omoplate, comme une pomme ».
L’historicité de ce récit est douteuse :
- Plusieurs savants (comme l’imam Adahbi) affirment que l’histoire du moine Bahira n’est pas authentique ( da3if ) car elle contient plusieurs incohérences dans sa chaîne de transmission et dans son contenu. Elle ne figure dans aucun livre de sahih (ni Bukhari, ni Muslim).
- L’histoire et le nom du moine « Bahira » ont été cités dans la sira d’Ibn Ishak ; tous les savants sont unanimes pour dire que la sira d’Ibn Ishak contient plusieurs narrations qui ne sont pas authentiques. Les collecteurs de Ḥadîths ultérieurs, tels que Bukhâri, Muslim et d’autres éminents, l’ont ignoré en tant que source fiable pour leurs collections. L’imam Ahmad Ibn Ḥanbal considérait son travail solitaire comme inacceptable en tant que source d’aḥâdîth solide.
- La narration a également été citée par Thirmidi ( n 3620) ; l’acceptabilité et la fiabilité du hadith n° 3620 de Jâmiʿ Al-Tirmidhi sont très faibles. Parmi les cinq narrateurs, le narrateur principal, Abû Mûsa Al-Ashʿari, n’était pas un témoin oculaire et n’a pas mentionné le nom du témoin oculaire. De plus, la crédibilité des autres narrateurs est douteuse. Selon les critères et les principes de la science des hadiths, ce hadith ne devrait pas être considéré comme authentique – ou utilisé comme tel. Les jugements de nos savants bien informés et adéquatement formés doivent être pris au sérieux.
- Si cette histoire était vraie, pourquoi Abu Talib, l’oncle du Prophète, ne l’a-t-il pas utilisée pour argumenter contre les Qurayshites qui étaient avec lui lorsqu’ils discutaient avec Bahira ?
- Aucun récit ne mentionne que le prophète Muhammad(ﷺ) ou l’un de ses proches ait jamais évoqué cette histoire, qui serait pourtant un argument contre les Qurayshites qui étaient présents.
- L’histoire cite Abu Talibe comme un riche marchand qui s’est rendu en Syrie, alors qu’Abu Talib était connu pour être pauvre ; il était si pauvre que ses frères adoptaient ses enfants pour lui.
Il convient toutefois de noter que la véracité de ce récit ne fait pas l’unanimité parmi les spécialistes de la tradition prophétique. Certains savants (comme Sheikh Albani) considèrent le récit dans sa version de Thirmidi comme authentique (à l’exception de l’apparition des noms de Bilal et d’Abu Bakr) et, en supprimant toute mention du nom du moine, supposent que ce récit est véridique :
Analyse de l’histoire
- Comment une réunion qui a duré 2 heures peut-elle enseigner à un enfant de 12 ans toute la connaissance du Saint Coran et toute la révélation qui a duré 23 ans ?
- Vingt-huit ans se sont écoulés entre cette réunion et la date à laquelle le prophète Muhammad(ﷺ) a reçu la révélation. Pourquoi n’a-t-il pas déclaré la prophétie plus tôt ?
- Si l’histoire est authentique, elle constitue une preuve de la prophétie du Prophète Muhammad (P) et non l’inverse.
- L’histoire ne fait pas allusion à une discussion « théologique » entre le jeune enfant qu’était le prophète Muhammad (P) et le moine.
Waraka ibn Naoufal
Si nous analysons ce récit :
- Waraqa mourut quelques jours après cet échange, alors que la révélation se poursuivit 22 ans après la mort de Waraqa. Le Prophète a reçu la révélation dans différents lieux, même lorsqu’il était parmi ses compagnons. Il a également répondu à des questions directes qui lui ont été posées plus tard par les juifs de Médine. Pendant toute cette période, Waraqa était dans sa tombe.
- Waraqa reconnut le message du prophète Muhammad(ﷺ) et déclara qu’il espérait être jeune pour le soutenir.
- La rencontre avec Waraqa n’eut lieu qu’après que le prophète eut reçu sa révélation.
- Si le prophète avait eu l’habitude de parler avec Waraqa, il n’aurait pas été effrayé lorsqu’il reçut la révélation.
- ce n’est pas le Prophète qui a suggéré d’aller voir Waraqa, mais sa femme Khadija ; le Prophète Muhammad(ﷺ) ne savait même pas que Waraqa pouvait l’aider à ce sujet, ce qui signifie qu’ils n’ont jamais eu d’échange avant la révélation.
Salman le Persan
Une autre source présumée du prophète Mohammed est Salman le Persan, Salmân. Il était zoroastrien avant d’accepter le christianisme en Syrie. Il se rendit ensuite à Médine, où il rencontra le Prophète (P) et accepta l’islam. La vie de Salmân est documentée dans l’histoire de l’islam, notamment en tant que première personne à proposer de creuser une tranchée pour la défense de Médine lorsque la ville était menacée d’invasion par les mécréants mecquois et leurs alliés. Sa brillante suggestion et les violents coups de vent de l’hiver ont permis de repousser l’ennemi.
Il est ridicule de prétendre que Salman a enseigné le Coran au Prophète :
- -Il est bien connu des musulmans que la majeure partie du Coran, soit environ les deux tiers, a été révélée à La Mecque avant que le Prophète (P) n’émigre à Médine (y compris les récits des prophètes bibliques !), où Salman l’a rencontré.
- La langue maternelle de Salman était le persan, et le style littéraire du Coran est si sublime que même les linguistes arabes natifs qui ont essayé au fil des ans de l’imiter n’y sont pas parvenus – sans parler d’un Persan.
- L’histoire sublime de Salman le Persan est une confirmation de la prophétie du prophète Mohammed, et de la façon dont il est arrivé en Arabie en attendant le prophète qui devait venir en Arabie.
On ne peut pas copier un miracle
La comparaison textuelle du Coran et de la Bible indique que le Coran ne peut pas avoir été inspiré par la Bible, et l’analyse de la vie du prophète Mohammed(ﷺ) indique qu’il n’a même pas eu accès à la connaissance biblique. Mais ce n’est pas tout !
Le miracle du Coran
Le Coran n’est pas seulement un livre de faits et d’histoires ; c’est un livre de miracles :
- Les Arabes du VIIe siècle étaient un peuple de poètes. La culture de la poésie et la maîtrise de la langue étaient tout pour eux. C’était leur oxygène et leur source de vie ; ils ne pouvaient vivre ou fonctionner sans la perfection de leurs capacités linguistiques. Cependant, lorsque le Coran leur a été récité, ils ont perdu le souffle ; ils ont été stupéfaits, incapables et abasourdis par le silence de leurs plus grands experts. Ils ne pouvaient rien produire qui ressemble au discours coranique. La situation s’est aggravée. Le Coran a mis au défi ces linguistes par excellence d’imiter ses caractéristiques littéraires et linguistiques uniques, mais ils ont échoué.
- Le Coran contient des faits scientifiques qu’aucun être humain de l’époque n’aurait pu connaître.
- Le miracle historique du Coran et la manière dont il relate des faits des nations anciennes impossibles à connaître pour un analphabète.
- Le prophète Mohammed n’avait pas de machine à remonter le temps, mais le Coran contient plusieurs prédictions qui se sont réalisées.
Les miracles du prophète
Outre le miracle du Coran, Allah a donné à son Prophète les moyens de prouver sa Prophétie, « les preuves de la Prophétie » étant l’ensemble des éléments qui prouvent que le Prophète Mohammed(ﷺ) est bien un messager de Dieu, la foi en l’Islam étant une question de logique et de raisonnement, les musulmans ont depuis longtemps rassemblé les preuves de la Prophétie, certains livres recensent plus de mille preuves de la Prophétie, ces preuves peuvent être regroupées de la manière suivante :
- Les miracles matériels accomplis par le Prophète Muhammad(ﷺ)
- Les prédictions du prophète Muhammad(ﷺ) qui se sont réalisées.
- Le fait que l’arrivée du message de l’islam ait été annoncée par les prophètes qui l’ont précédé.
- Les valeurs du prophète Muhammad(ﷺ), exemple de la personne parfaite.
- Le comportement du prophète Muhammad(ﷺ) dans certaines situations où un menteur serait démasqué.
- La pureté de l’enseignement islamique correspond à la nature essentielle de l’homme et respecte la logique élémentaire.
Conclusion
